Coalition pour le Contrôle des Armes

      Fondée en Avril 1991, alors que la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal est encore dans tous les esprits, la Coalition pour le Contrôle des Armes se dresse alors comme un nouvel acteur : décidé à favoriser le renforcement de législation qui entoure la circulation des armes à feu au Canada. Véritable groupe hétéroclite, le collectif rassemble alors des associations policières, des associations de victimes, des groupes de magistrats, des personnalités politiques, des groupes universitaires, etc. Leur union au sein d'une même entité favorise ainsi la coopération et la coordination des acteurs, qui, ensemble, œuvrent dans le but de réintroduire une législation pour le contrôle des armes. Forte de cette organisation efficace, la coalition devient alors l'une des figures principales du militantisme canadien, s'opposant alors frontalement à certains groupes de l'Ouest canadien en faveur d'un assouplissement de la loi.

    Œuvrant au sein d'un contexte très politisé, l'association se défend pourtant de prendre position sur l'échiquier politique. Si à plusieurs reprises, le collectif a reconnu être en désaccord, avec la politique menée par le parti Conservateur, certains membres rappellent que cette opposition n'est pas nouvelle et qu'elle est aussi observable à travers les critiques faites à l'encontre de certaines décisions élaborées par le parti Libéral. Dès lors, au-delà de toute étiquette politique, la Coalition s'affirme comme un groupe apolitique, concentré sur la question des armes au Canada.

    Aujourd'hui basée à Montréal et Ottawa, la Coalition pour le Contrôle des Armes continue d'exercer son action sur l'ensemble du territoire Canadien. Mais ses activités dépassent aussi les frontières du pays, jusqu'à coopérer avec le Gouvernement australien où le contrôle des armes s'avère être particulièrement développé.

  • Ils ont dit...

"L'action du gouvernement (fédéral) actuellement est une action qui nuit à la sécurité des Québécois et des Canadiens"

Marc-André Cloutier - Directeur de la clinique juridique "Juripop", qui appuie la Coalition

"La question est d'intérêt public, et la demande d'autorisation d'appel du procureur du Québec devrait être acceptée en raison des principaux effets que la perte des données du registre engendrerait sur les interventions lorsqu'il y a de la violence familiale, la prévention du suicide, la preuve disponible dans des cas de crimes perpétrés avec une arme d'épaule et dans la diminution de la violence par arme à feu en général"

Wendy Cukier - Présidente de la Coalition.

  • Site Web

controledesarmes.ca/