Les Associations contre le Registre

    Les associations en défaveur du registre renferment plusieurs sous-groupes, dont :

  • Les fabricants d’armes

    Inquiets par l’éventuelle baisse de profits que pourrait engendrée une législation trop stricte, les fabricants d’armes ne semblent pas en faveur d’une Registre Canadien des Armes à Feu.

  • Les associations de chasseurs

    Contraints d’enregistrer leurs armes de chasse, beaucoup d’associations de chasseurs voient en le Registre Canadien des Armes à Feu, une barrière à leur passion.

  • Les fermiers

    De même, plusieurs coopératives fermières se sont affirmées en défaveur d’un contrôle strict des armes à feu.

  • Les centres de tir

    Entreprises de loisir, les centres de tir sont aussi concernés par une éventuelle restriction de leurs « outils de travail ».

  • etc.

    Chacun d’entre eux demande le retrait du registre afin de permettre à chacun de ne pas être considéré comme des criminels parce qu’ils détiennent des armes à feu pour leur protection ou par besoin comme les fermiers ou leur simple loisir comme les chasseurs ou les tireurs sportifs. D’autres groupes comme les fabricants d’armes et les centres de tir voient le registre comme une menace pour leur entreprise, réduisant l’attrait de leur offre de bien et service auprès de la population. Certains membres de ces sous-groupes, principalement les chasseurs et les fermiers, font aussi partie de l’Association Canadienne pour les Armes à Feu. C’est pourquoi leur support va directement à cet acteur phare dans la controverse qui se bat pour le retrait du registre au Canada.

    Pour certaines personnes, le registre a eu pour effet d’arrêter la pratique de la chasse sportive ou du tir sur cibles pour des raisons monétaires, bureaucratiques  ou encore par peur d’être étiqueté comme personne dangereuse par leur possession d’arme à feu.

    Notons que les valeurs communes entre les associations contre le Registre et l'ACAF ont permis un rapprochement entre ce groupe d'acteurs périphériques et l'acteur central.

Ils ont dit...

Les autres partis «n'écoutent pas» les chasseurs et les propriétaires d'armes d'épaule sont traités «comme des criminels» par le registre.

Pierre Bertrand - président du Club de chasse, pêche et tirs de Farnham

Combien de gens sont asassinés avec des armes longues légales au Québec chaques années?
0 en 2013; 1 en 2012; 0 en 2011; 0 en 2010.
Les meurtres avec armes à feu sont l’affaire des gangs de rue, mafia et autres crimninels. Ils utilisent presque exclusivement des armes de poing illégales et surtout non enregistrées. S’attaquer au chasseurs et tireurs sportifs qui ont déjà passé de multiples contrôles avant d’obtenir un permis d’achet et de possession d’armes à feu est une perte d’argent et de temps monumentale. Si le Québec veut vraiment « sauver des vies », qu’il commence à nettoyer ses hôpitaux convenablement par exemple. On estime à 4000 par année le nombre de décès du aux infections nosocomiales.

Un chasseur anonyme