Méthodologie

Information en ligne : La force d'Internet

    À l'image d'une commode composée de différents tiroirs, nous avons souhaité faire de ce site internet un outil d'organisation et de clarification de la très vaste information disponible en ligne. Cependant, afin d'éviter tout biais lié à un cloisonnement trop strict et dans le but de conserver au maximum la liberté des visiteurs de ce site internet, nous avons mis en place de nombreux liens hypertextes, véritables passerelles entre les différents « tiroirs » qui composent ce travail. Ces relations visent aussi à conserver la force d'internet. En effet, à l'instar d'une navigation libérée sur les différents sites relatant de la controverse des armes à feu au Canada, le cheminement du lecteur à travers ce site internet se doit d'être ouvert et libre. Ces liens sont donc aussi le moyen de placer la « commode au centre de la pièce ». Dans sa volonté de fournir l'information la plus complète et la plus objective possible, notre équipe souhaite aussi ouvrir ce site web aux sources et explications extérieures. Véritable catalyseur de recherches et d'intérêts, nous espérons faire de ce travail un « poste avancé » permettant de décortiquer la très vaste controverse étudiée. Dès lors, au-delà des explications, principalement apportées grâce aux outils développés dans les catégories suivantes, ce site web vise à rassembler et organiser la très vaste information en ligne : rendre l'accès à l'information encore plus fort.

Entrevues : La réalité du terrain

    Au-delà des sources en lignes précédemment évoquées, la réalisation de ce travail a aussi nécessité une intervention sur le terrain : au plus proche des organisations impliquées dans le débats dépeint. Nous avons alors eu la chance de pouvoir nous entretenir avec le directeur des communications attaché au Ministre de la Sécurité Publique du Canada (Gouvernement), un représentant de l’Association Canadienne pour les Armes à Feu (ACAF), ou encore avec une membre active de la Coalition Pour le Contrôle des Armes. Des entrevues, réalisées par téléphone et d'une duré moyenne d'une heure chacune, ont alors été menées.

    Observateurs objectifs, nous avons aussi souhaité insister sur la possibilité de "non-réponse" de chaque personne rencontrée. Si les participants étaient libres de partager la vision de leur organisation et leur rôles au sein du débat qui entour les armes à feu, notre équipe a aussi voulu protéger les répondants face à d'éventuelles réponses jugées "sensibles". Notons que, conformément aux exigences des organisations rencontrées, les conversations entretenues deumeurent aujourd'hui confidentielles. Les informations receuillies, utilisées de manière la plus anonyme possible, n'ont alors été utilisées que dans un but purement informatif.

Textes théoriques : La base de notre étude

    À l'image de la performativité dépeinte par L. Cabantous et J-P. Gond dans leur oeuvre conjointe « Rational Decision Making as Performative Praxis: Explaining Rationality’s Éternel Retour », ce site web vise à faire des théories de la décision étudiées, une réalité d'organisation des nombreuses informations recueillies lors de notre observation de la controverse qui entour le contrôle des Armes à Feu au Canada. Véritable cadre d'analyse, l'utilisation d'écrits théoriques fut ainsi le moyen de structurer l'information jusqu'à la rendre la plus lisible pour tous. C'est ainsi que, directement influencés par les écrits de Herbert A. Simon, nous avons choisi de baser notre observation de la controverse sur un modèle « organisationnel » :

• études des objectifs et de leurs hiérarchisations
• analyse des valeurs
• observations des mécanismes de coordinations des membres d'organisations
• ... 

    De même, forts des oeuvres de J.G. March, de H. Mintzberg., ou encore de M. Crozier et E. Friedberg notre étude fut particulièrement dominée par l'angle politique :

• Étude des objectifs communs
• Observation des enjeux soulevés et des ressources attachées
• Analyse des stratégies mises en place et des « jeux de pouvoir » sous-jacents
• ...

    Parce qu'il existe probablement autant d'angles d'études d'une controverse que de perceptions individuelles, notre équipe a alors bénéficié de l'aide précieuse des théoriciens de la décision.